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364 SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. Le rapport de M. Péricaud est lui-même un travail dont l'érudition défie l'analyse. Après avoir examiné et discuté quelques-unes des opinions de M. Monin sur des étymologies plus ou moins contestées , ee rap- port vous a fait connaître la conclusion de l'auteur, suivant lequel il n'existe plus qu'un très-petit nombre - de monuments des anciens idiomes gaulois, ce qui rend impossible la reconstruction complète du dictionnaire des Druides. Telles sont, Messieurs, les œuvres de nos corres- pondants au sujet desquelles des rapports nous ont été présentés ; mais elles ne sont pas les seules qui nous soient parvenues. MM. Achille Millien, Philibert Le Duc, Joseph Carsignol, Paul Guillemot, Sirand, Boullée., Boi- leau de Castelnau, Charrin, ne nous ont point/oubliés, et la reconnaissance m'obligeait à rappeler au moins leurs noms, en attendant les comptes-rendus promis aux travaux qu'ils ont bien voulu nous adresser. Parmi les actes de votre vie publique, devrait figurer, Messieurs, le concours annuel auquel vous réservez une récompense académique. Il est regrettable 4u'un seul mémoire nous ait été adressé cette année. — Ce fait doit sans doute être at- tribué à une publicité tardive et insuffisante, mais il est plus regrettable encore que ce mémoire n'ait point complètement satisfait aux conditions imposées par no- tre programme. Le nombre des concurrents est certainement chose désirable, mais il n'est point d'une nécessité rigoureuse. N'attendons, pour décerner le prix, que le tribut d'une véritable science et d'une plume correcte, un tel résul-