Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
J)04               SOCIÉTÉ Lli'TÉUAIRK DE LYON.

           Au-delà des monts et plaines
           Les régions toujours sereines
           Que Dieu promet à notre espoir!


       Ah ! tandis que l'abeille autour de nous bourdonne,
       Ne demandant aux fleurs qu'un tribut odorant,
       Que notre cœur remonte à celui qui les donne,
            Qui les donne et qui les reprend !

       Dans le variété de ses nombreux ouvrages,
       Par ses propres rayons désormais éclairé,
       Nous contemplerons Dieu, dont l'Å“uvre apprend aux sages
             Comme il lui plaît d'être adoré.

   M. Beauverie a su enfin nous montrer, Messieurs,
dans une troisième pièce intitulée : Paysages de la Bresse,
qu'il savait réussir dans la poésie descriptive aussi bien
que dans l'ode et l'élégie.
   M. le docteur Davat nous a communiqué deux frag-
ments poétiques, inspirés par le grand événement de
l'annexion de la Savoie.
   Le culte des souvenirs et les illusions du patriotisme
sont toujours dignes de respect. Savoisien plein de cœur
et de généreuse fierté, M. Davat avait rêvé pour sa terre
natale une nationalité distincte et une indépendance ter-
ritoriale complète, il pouvait, sans ingratitude pour la
France, dont il est aujourd'hui l'enfant et le serviteur
dévoué, donner ainsi qu'il l'a fait, à des espérances dé-
çues la forme d'un sympathique regret.
   Nous devons à M. Jules Rambaud une traduction en
vers français des deux premiers chants de Mirèio, poème "
provençalxle M. Mistral.
    M. Rambaud avait à lutter contre de graves difficultés;