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                SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.              361

  pectable, dont l'estime et la reconnaissance publiques
  deviennent le prix justement envié.
     Mais les suffrages des Sociétés nos voisines ne doivent
  pas nous faire oublier les honorables correspondants qui
  veulent bien, en portant au dehors le titre que notre
  confraternité leur donne, tenir élevé notre drapeau et
  garder nos intérêts.
     Cette pensée, permettez-moi de le dire, Messieurs, a
( été le principal mobile qui a dicté la circulaire destinée
  à faire cesser un engourdissement sans doute involon-
  taire, mais dangereux à tous égards ; certains d'avance
  que nos vœux seraient entendus, nous nous préoccu-
  pions assez peu des avis comminatoires qui les accom-
  pagnaient.
     Presque tous nos correspondants ont répondu à notre
  appel ; et nous avons reçu de nombreux tributs dont
  plusieurs ont été déjà l'objet d'intéressants rapports.
     Je vous entretiendrai de ces derniers seulement, lais-
  sant aux membres que vous avez désignés la satisfac-
  tion de vous faire connaître le mérite des autres.
      M. Trullard, professeur de belles-lettres-à Dijon, nous
  a fait parvenir un travail intitulé : Bu bon et du mauvais
  usage dans leurs rapports avec la langue française et
  un volume de Variétés philosophiques.
      M. Delorme a rendu compte du premier de ces ou-
   vrages qui n'est point encore terminé, dont la portée lit-
   téraire ne pourra être sérieusement jugée que par l'étude
   de la seconde partie, mais dont les premières pages vous
   ont cependant permis d'apprécier le goût et le talent
   correct de l'auteur.
      M. Pezzani vous a entretenus du second ouvrage
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