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                SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.             3S1

 vère qui tempère la rigueur de ses leçons par des sou-
 venirs pleins de gloire, de consolation et de reconnais-
sance.
   L'archéologie a pour elle le merveilleux attrait qui
accompagne toujours la recherche et la découverte d'un
ancien et précieux trésor.
   Enfin la littérature qui nous prête son patronage et
son nom ne pouvait abdiquer au milieu de nous le rang
que nos sympathies lui réservent.
   Parmi les travaux historiques qui vous ont été présentés,
vous me permettrez, Messieurs, de placer en première
ligne ceux de notre honorable doyen, M. Péricaud aîné,
le savant et scrupuleux rédacteur des fastes lyonnaises,
dont la'mémoire est pour notre histoire locale la plus sûre,
la plus complète, la plus variée des bibliothèques.
   M. Péricaud a mis sous vos yeux quatre portraits
détachés de son intéressante galerie des archevêques de
Lyon. Il vous a successivement fait connaître Claude de
Saint-Georges, le pieux et zélé prélat dont l'apostolat fut
marqué par la publication d'un catéchisme et une des
plus célèbres missions dont Lyon ait été témoin ; Fran-
çois-Paul de Neufville de Villeroy, le savant archevêque
calomnié par Maurepas, le protecteur de l'Académie et
l'auteur du mandement qui enjoignit au clergé lyonnais
de se soumettre à la bulle Unigenitus; Monseigneur de
Rochebonne, qui, dans son court épiscopat, sut doter Lyon
de plusieurs établissements charitables ; enfin, le cardinal
de Tencin, qui fut ministre d'Etat, faillit remplacer au
pouvoir le cardinal Fleury, et qui, tout en s'occupant
avec sagesse de la discipline de son clergé, se fit remar-
quer par l'éclat et la magnificence de sa représentation.