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4-62 ÉTUDES SUR HIPPOCRATE. arpvCkriv, flexibilem, vertibilem, in libro de hœmorrhoï- dibus et flstulis (Mercurialis, 1588 ; Chartier, 1679). Outre ces gloses, les seules que l'on indique généralement, je puis encore en signaler d'autres qui me semblent très- significatives : L'auteur recommande., § 6, un cautère parti- culier, nxvarripx Ttoi-fiaxaôxi oïov %x\x[/.ianoy <^çxy^iry]V. Galien, dans son lexique, définit ainsi le cautère : axvxY\px quemdam seneum parvum calamum perforatum jxX%éov HxlxfAïayiov nvx rsrpy,uéyov •/. T. X. Or , il me parait évi- dent, comme à Foës, qu'il fait allusion au traité Des hé- morrhoïdes : quibus verbis hic mihi sane locus subindicari videtur (Foës, p. 894). Ailleurs, § 2, l'écrivain compare les tubercules hémorrhoï- daux à des graines de raisin d'un noir livide oïov pxyss •ffshiïvxi. Galien, dans son Glossaire, a le mot «privât qu'il explique par ueXxtyovaxc, nekiSvovaxi, nigricantes, lives- cenles. Or, je remarque que Henri Estienne a corrigé (Die- thmnarium mcdicum 1564, p. 173) irsp^vxi en ^repayai (ex erotionis , ( lisez eroliani) auctoritalc , ajoute Mercu- rialis, in marg. pag. 14; et en effet, Érotien écrit tfsçxvoy nigrum) ; et Foës (in noL, p. 892) présume non sans rai- son que la glose de Galien a spécialement trait a ce pas- sage : « Cum vero irepKx}eiv de uvis maturescentibus aut nigrescentibus proprie dicatur, non maie tfspKVxi pro itekiiïvxi legisse Galenus suspicor, quod ejus exposilio opprime huic loco quadrel. » Erotien, de son côté (il vivait sous Néron, qui régna de 54 à 68 apr. J.-C), enregistre expressément l'opuscule des hè- morrhoïdes dans son Canon hippocralique, section de thé- rapeutique chirurgicale ; et c'est là sans contredit une des plus grandes autorités qu'on puisse invoquer sur cette ma- tière. Érotien ne s'arrête pas Ta, il eu explique les termes difficiles dans son Onomasticum :