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 386                  MATTHIEU BONAFOUS.
 sainissemént des rizières; il avait perfectionné des écoles pri-
maires, fondé et.propagé de nombreuses institutions de bien-
faisance et d'instruction publique, telles que celle des enfants
indigents à Turin, en 1814, lorsqu'il n'avait encore que 21 ans;
celles de la Société d'encouragement pour l'industrie,
        de l'Institut agronomique de Grignon,
        de la Société séricicole,
        de la colonie de Mettray,
       de l'école d'agriculture de Roville,
       de l'école d'agriculture de Sandigliano,
   Il avait ouvert a l'Académie des sciences, et a la Société
d'agriculture de Lyon, neuf concours dont il avait fourni les
sujets et le prix, — quatre aux académies d'agriculture
et de médecine de Turin ; — deux a la Société céricicole de
Paris; —• un a l'Académie de Florence; — un a celle de
Savoie, — un à la Société de Bielle; — un au Congrès
scientifique de Milan.
    Il avait fait hommage à la ville de Lyon, des produits de
 ses longues recherches et de ses notes sur notre belle in-
 dustrie soyeuse, qui fut l'étude principale de toute sa vie.
   11 avait déposé dans les salles du jardin botanique de Turin,
sa riche collection de minéralogie et de géologie formée par
les soins du célèbre abbé Haùy, les herbiers d'Allioni et de
Bellardi, qui réunis a ceux de Balbis , de Biroli, de Colla,
de Buniva et de Moris, présentent aujourd'hui, ainsi que le
fait judicieusement observer M. Cap, l'enseynble le plus ri-
che et le plus complet de la flore du Piémont et de la Sar-
daigne.
   Rare collection que la pieuse munificence de ses héri-
tiers conservera sans doute a l'établissement.
   Il avait poursuivi avec opiniâtreté ses recherches sur l'ac-
climatation des plantes étrangères, dans l'intérêt de l'agri-
culture, sur les rives de la Seine, sur celles du Pô, sur