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                          BURGONDES.                       373

 puis en 373, comme cela résulterait de la Chronique de
 Cassiodore. Duchesne, Valois el Dunod commellenl celle
erreur. « Trois ans après le troisième consulat de Valen-
 linien et de Valens, dit Dunod , et sous le quatrième
consulat de ceux-ci (373), les Bourguignons revinrent sur
le Rhin, au nombre de quatre-vingt mille hommes. » Et
il ajoute cette autre erreur : « Les Allemans épouvantés
leur cédèrent la place qu'ils occupaient entre le Mein, le
 Rhin, et le Danube, et passèrent dans la Rhélie et dans l'Hel-
vôtie (1). »
    XVII. L'histoire de la descente des Burgondes vers le Rhin
est tout entière dans Ammien Marcellin et dans saint Jérôme.
Elle est fort simple.
    Comme le dit Ammien, sous le troisième consulat de Va-
lenlinien el de Valens-(an 370), après la défaite des Saxons,
les Burgondes mirent sur pied l'élite de leurs troupes, qui
s'avança jusqu'aux bords du Rhin. « Et catervas misère
lectissimas — adusque ripas Rheni progressae. »
    Comme le dit, de son côté, saint Jérôme, environ quatre-
vingt mille Burgondes, ce qui ne s'était jamais vu jusque-là,
descendirent sur les bords du Rhin : Burgundionum octo-
ginla ferme millia, quod nunquam antea ad Rhenuin des-
cenderunt.
   Les rois burgondes, ainsi que le rapporte Ammien, après
avoir été appelés par les Romains qui ne se Irouvèrent pas
au rendez-vous, furieux d'avoir été joués par ceux-ci, rega-
gnèrent leurs foyers. Hocque comperto reges ut ludibrio
habitisaevientes..,. génitales repetunt terras. (L. XXVIII, §5).
   C'est tout.