Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
340               CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE.

   11 met également sous les yeux de l'assemblée, une truelle
antique découverte dans les déblais entrepris au Jardin-des-
Plantes pour la construction du chemin de fer de la Croix-
Rousse. Cette truelle, trouvée au milieu de l'amphithéâtre
romain, est romaine suivant toutes les apparences. M. Martin-
Daussigny la croit de l'époque de la décadence. Cela le con-
firme dans la pensée que l'amphithéâtre est du IIe ou du
IIIe siècle de notre ère. Il donne, à ce propos, quelques ren-
seignements sur un escalier de trente-trois marches et un
souterrain qu'il a visités dans ce même amphithéâtre. 11
croit que ce souterrain est celui qu'Artaud avait vu en 1820.
                   Séance du 6 juin 1860.
   M. Péricaud lit une notice sur la chapelle de Saint-Roch
et cite de curieux détails d'une rixe qui eut lieu, en 1680,
dans une procession, au sujet delà préséance entre le Lieu-
tenant-général et le Prévôt des marchands.
   M. Martin-Daussigny communique au Comité—une lettre
du propriétaire de l'Inscription de la chapelle Saint-Roch,
portant : Fait don au Musée de la pierre portant ladite ins-
cription.
   M. le Conservateur des Musées archéologiques donne
lecture de deux inscriptions ; la première est une inscrip-
tion chrétienne existant à Eculiy, dans la propriété de
M. Guillemot; la seconde, apportée d'Arles, a été acquise
par le Musée.
   Il relève aussi quelques erreurs commises par Artaud,
dans sa notice sur l'amphithéâtre et sur le canal qui s'y
trouve. M. Martin-Daussigny a pu , grâce aux fouilles ré-
 centes et aux déblais opérés, suivre la direction de ce canal
qui était tracé dans le sens du nord au midi, et en a décou-
 vert deux autres fort petits qui étaient obliques par rapport
 au canal principal et dont le but unique était d'assainir l'a-