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                 CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE.                337

modernes? Doivent-elles être conservées sur place ou trans-
portées dans un musée? On ne peut évidemment établir ici
de principe absolu ; mais il est désirable que tout ce qui est
menacé de ruine soit enlevé et transporté dans un établisse-
ment commun. M. Guillard fait observer qu'un musée parti-
culier pour les débris des monuments modernes, a été créé à
Avignon, à côté du musée lapidaire antique, et a reçu un
assez grand développement. Le Comité exprime le vœu qu'il
en soit de même à Lyon, où l'œuvre est d'ailleurs commen-
cée déjà, puisque le palais Saint-Pierre possède quelques
pierres modernes et que M. le Conservateur actuel a eu soin
de leur réserver une place à part.
   Quant aux monuments menacés de destruction ou qui ne
seraient pas transportables, M. Vingtrinier insiste sur la né-
cessité de les photographier et de prendre des estampages
des inscriptions; M. le Secrétaire rappelle que le Comité
s'est déjà occupé de ce soin, qu'il a rédigé des instructions
en ce sens, qu'il possède des estampages donnés par M. de
Soultrait et des photographies données par M. Geoffray. 1!
émet le vœu que pour attirer sur cette collection l'attention
publique et stimuler le zèle des donateurs, quelques-unes
des pièces principales soient encadrées et exposées dans le
vestibule du Musée d'archéologie, ou dans la Bibliothèque de
l'Académie.
   M. Guigues soumet au Comité des fragments d'antiquité,
nne haché en silex et des médailles trouvées àToussieux,
près de Trévoux. Les médailles sont jugées être des mé-
dailles carthaginoises, elles sont remises à l'examen de M. de
La Saussaye.
   M. Marti.n-Daussigny annonce qu'il a été trouvé dans les
fouilles faites près de Saint-Georges, quarante ou cinquante
 urnes ou emphores brisées ; l'une de ces amphores de très-
 grande dimension a été raccommodée avec des bandes de
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