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332 ÉLOGE HISTORIQUE Puisqu'on leur donnait pour toul bien De l'esprit comme à quatre, Se dirent un jour : Quittons le séjour Du Parnasse où nous sommes ; Soyons de grands fous, Buvons de grands coups, Nous serons de grands hommes ! (p. 254-5). Plusieurs fables, le Lycée de Lyon et enfin la Poésie et la Justice, où l'auteur peint, sous une forme frivole, le con- traste piquant qui existait entre ses goûts et ses fonctions : Pour une âme un peu généreuse Il est tien triste, en. vérité, De voir toujours l'humanité Sous sa face la plus hideuse. Si, parfois, émule en espoir De Théocrite et de Virgile, Je médite une tendre idylle, J'apprends quelque forfait bien noir Qui me vient remuer la bile, Et je laisse là mes pipeaux Et les bergers et leurs troupeaux.... Ainsi, dans ma triste carrière, Privé de consolation, J'imagine que sur la terre Le vice est la règle ordinaire, Et la vertu l'exception. A mes yeux, de l'illusion Tombe le kaléidoscope, Et le cœur humain développe Ses replis honteux devant moi. Philinte, procureur du Roi, Serait avant peu misanthrope. (p. 129-30). Gaspard BELLIN. (La tuit» au prochain numéro).