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232 BIBLIOGRAPHIE. Forts de cette honorable approbation, nos compatriotes ont, en suivant le même plan, continué leurs recherches sur l'ensemble des Eaux minérales et mis au jour le livre dont nous allons présenter une rapide analyse. Les puissantes ressources qu'08'rent les eaux minérales dans un grand nombre de maladies, ont été reconnus de tout temps; les anciens en faisaient un Ires-grand usage, comme le prouvent les vestiges, les ruines de leurs Établis- sements thermaux, qui subsistent encore ou que l'on dé- couvre tous les jours. Mais l'administration, autrefois, n'était, en quelque sorte, qu'empyrique. Ce. sont les progrès des sciences naturelles qui ont principalement servi à éclairer la médecine à cet égard. C'est à la chimie, en particulier, que les modernes ont demandé les points d'appui les plus sûrs pour leurs explications ou leurs préceptes. MM. Pélrequin et Socquet, dans l'introduction générale placée en tôle de leur ouvrage, ont heureusement indiqué la méthode à suivre, dans l'étude et la classification des Eaux minérales; ils exposent les motifs déterminants qui les ont conduit à poser une classification différente de celles qui avaient été admises par d'autres auteurs pour l'appréciation des propriétés médicinales des Eaux; ils énumèrent les avantages des principes qu'ils veulent faire prévaloir en rapportant à cinq classes principales les Eaux minérales na- turelles, ils les divisent eu alcalines, salines, sulfureuses, ferrugineuses, iodurèes et brômurées. C'est ici l'aliment mi- néralisaleur prédominant qui fixe chaque genre. Nous admettons volontiers que ce mode de procéder est favorable pour préciser les cas d'application, mais il n'a rien en lui-même de rigoureux ; il est arbitraire, peut être, au point de vue scientifique, le motif de plus d'une objection, il est des éléments dont il n'est pas tenu compte et qui, ce- pendant , jouent un rôle essentiel dans la constitution et dans