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                             ET DES MODERNES.                               10S

n'ont point assez d'éloge, numquam satis laudatus. (Pline,
Hist. nal., t. H , c. 24). « Hipparque , nous apprend Pline ,
dressa pour 600 ans la table du cours du soleil et de la lune,
détermina les mois des divers calendriers, les jours, les heures,
les localités et les aspects suivant les contrées : le cours des
ans ne lui a donné aucun démenti, et il semble avoir été
admis aux conseils de la nature (Lib. », c. 9). » Pline ajoute
plus loin en fort beaux termes : « 11 osa, chose audacieuse
même pour un dieu, dresser pour la postérité le catalogue des
étoiles et en faire pour ainsi dire l'appel nominal. A cet effet,
il inventa des instruments pour déterminer avec précision la
position et la grandeur de chacune ; il donna ainsi les moyens
de reconnaître non seulement si elles mouraient ou nais-
saient, mais encore si quelques-unes traversaient le ciel ou
s'y mouvaient, et semblablement si elles croissaient ou dimi-
nuaient, laissant a tous le ciel en héritage, s'il se trouvait
quelqu'un capable de recueillir la succession. (Ib. c. 24 ;
(rad. Littré).
   Des nombreuses découvertes d'Hipparque, la plus célèbre
est celle de la précession des équinoxes qu'Arago, après
Laplace, appelle la plus belle découverte astronomique de l'an-
liquité (13).
que l'année 365 jours 1[4 adoptée jusqu'alors, et il trouva qu'à la fin de trois
siècles il fallait retrancher un jour... Ce grand astronome détermina par la
comparaison d'eclipses choisies dans les circonstances les plus favorables,
les durées des révolutions de la lune relativement aux étoiles, au soleil,
à ses nœuds et à son apogée. 11 détermina encore la parallaxe de la lune,
dont il essaya de conclure celle du soleil, par la largeur du cône d'ombre
terrestre, au point où la lune le traverse dans ses éclipses.
   « Une nouvelle étoile qui parut du temps d'Hipparque, lui fît entrepren-
dre un catalogue de ces aslrcs, pour mettre la postérité en état de recon-
naître les changements que le spectacle du ciel pourrait éprouver        le
fruit de celte longue et pénible entreprise fut l'importante découverte de
la précession des Equinoxes » (Laplace, ib. 1. 5).
  (13) « La plus belle découverte astronomique de l'antiquité est celle de la