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                              L. BUTAVAND.                              413
   En 1853, fac-similé d'un dessin de Raphaël, de grandeur
naturelle, sa sainte Catherine, inachevé.
   A tous ces ouvrages nous ajouterons encore les suivants,
auxquels nous n'avons pu assigner une date certaine :
  D'après M. Lafon ,
  Le portrait du P. Varin, prêtre,
  Le.portrait de Mme de Tessae;
                                                  v
  D'après M. Cornu ,
  Le portrait du général Chéron, gouverneur de l'Algérie,
  Un portrait de M. de Tracy, ancien député.
  Au mois de janvier 1853 , Butavand venait d'entreprendre
un travail des plus hardis et des plus difficiles en fait de gra-
vure ; c'était le fac-similé du carton de la sainte Catherine ,
œuvre renommée et l'une des plus délicieuses du peintre
d'Urbin , quand il fut pris de certain malaise qui l'obligea à
garder la chambre. Cette indisposition ne paraissait d'au-
cune gravité à ses amis, à son médecin , non plus qu'à lui-
même , et on voyait le moment où il allait reprendre ses
occupations habituelles ; il n'en fut cependant point ainsi.
Le mardi, 25 janvier, dans la nuit, il fut saisi d'une crise
épouvantable, accompagnée de douleurs intestinales atroces.
Le médecin appelé essaya de calmer les souffrances du ma-
lade, mais la nuit n'en fut pas moins terrible. Le lendemain,
par les soins de deux de ses amis accourus, il fut transporté
dans une maison de santé , tenue par les frères Saint-Jean-
de-Dieu, maison bénie ! Le lendemain , plus tranquille,
mais accablé par celte horrible secousse , il fit appeler
M. l'abbé Marest, vicaire-général et professeur £ la Sor-
bonne. Il eut , avec le vénérable abbé, un long entretien.

mémoire de son respectable maître ; mais M. Périn ne voulut point qu'il en
fût ainsi, et Butavand, après des refus réitérés, vaincu par les instances
d'une autorité respectée, dût en recevoir un prix. Nous citons ce fait, hono-
 rable pour les trois artistes.