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234                MICHEL-PHILIBERT GEN0D.

   Il y a encore dans la chapelle de l'hôpital de Belleville-
sur-Saône un tableau représentant les différents degrés de la
perfection religieuse.
   Des galeries particulières renfermaient aussi plusieurs de
ses Å“uvres :
  Le duc d'Orléans possédait : La ménagère d'Arles ;
  La duchesse de Berry, les Grecs défendant le labarum ;
  La reine d'Espagne, le Vieux marin goutteux;
  M. Elleviou, les Tirailleurs de la vieille garde ;
  M. de Noailles, le Barbier de caserne ;
  Le duc d'Albufera, la Cuisinière d'Arles ;
  M.llede la Barmondière, un Tableau votif contre le choléra.
    La plupart de ces compositions ont eu les honneurs de la
lithographie.
   En 1839, il fut nommé professeur de l'école des Beaux-
 Arts, place qu'il occupe à celte heure et que nous espérons
lui voir occuper longtemps encore dans l'intérêt des élèves
dont il est justement aimé. Il publia, il y a quelques années,
avec le concours de M. Tuffet, une très-riche collection de
dessins d'ornements pour la fabrique lyonnaise, mais cette
opération ne lui fut pas très-favorable.
   Nous ne pouvons énumérer ici toutes les aquarelles, tous les
dessins à la mine de plomb ou à l'encre de Chine qu'il aban-
donna aux albums.Nous ne pouvons citer non plus tous les por-
traits sortis de ce facile et fécond pinceau, mais ils se font, pour
la plupart, remarquer par la vérité de l'expression, la vigueur
de la touche et du coloris. Nous nous rappelons, entr'aulres,
celui de notre fabuliste Alexis Rousse! dont il reproduit avec
bonheur la naïve bonté. Il y a chez M, Genod quelque chose de
Greuze dans le choix et la composition des sujets. Il en a même
parfois le maniéré. C'est le Berquin de la peinture. Rien qu'à
voir ses tableaux l'on aime et l'on connaît l'auteur. Il est