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412 L. BUTAVAND. de plusieurs dessins de Raphaël, à 'Andréa Solari, de Lo- renzo di Credi et d'autres illustres maîtres conservés dans la collection du Louvre. Butavand n'avait pas eu le bonheur de voir el d'étudier les œuvres .capitales de ces anciens maîtres en Italie, «omme beaucoup d'artistes peuvent le faire; mais il avait cette droi- ture de sentiment et cette foi si favorables à l'initiation de tout ce qu'il y a d'élevé dans leurs productions ; de là la perfection de ses fac-similés que l'on a souvent admirés dans plusieurs expositions de la capitale et de la province et qui lui méritèrent de très-honorables distinctions. En 1847, il grava le fac-similé d'un croquis dessiné par M. Paul Flandrin, et représentant M.Flandrin père -, En 1848, un fac-similé d'un dessin de Raphaël représen- tant la sainte Vierge ; En 1849, un fac-similé du dessin de Raphaël connu sous le nom de la Cariatide, ou le Commerce ; En 1850, un tableau d'Andréa Solari, représentant la sainte Vierge et l'enfant Jésus, planche d'un travail soigné et consciencieux, pleine de grâce et de délicatesse , qui fut achetée par la Société des Amis-des-Arls de Lyon; En 1851, fac-similé d'un dessin de Raphaël représentant Psyché et Vénus ; En 1852, fac-similé d'un dessin de Lorenzo di Credi , id. fac-similé d'une étude à la mine de plomb, par Orsel, pour l'Ange Dominaliones dans sa chapelle de Notre- Dame-de-Lorelte à Paris (1); (1) Après la mort d'Orsel, Butavand sachant que M- Périn faisait graver en fac-similé une quantité de dessins laissés en portefcuine par son ami, alla, mû par le sentiment d'une juste reconnaissance, offrir ses services à M. Périn, qui lui confia cette charmante étude drapée. M. Butavand s'ac- quitta de cette traduction avec autant de talent que d'empressement, consi- dérant son travail comvnc un hommage qu'il lui était doux de rendre à la.