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2trtt0i?e Ipmtmtie L. BUTA VAND, GRAVEUR. Nos éloges sont dûs au savant, à l'artiste, à tout homme qui, dans quelque genre que ce soit, s'est distingué par ses talents ; car il à contribué à l'utilité ou au plaisir de ses con- temporains, dont il a mérité par là l'estime et la reconnais- sance. Plus une science ou un art présente de difficultés et demande de volonté et de travaux pour y obtenir des succès, plus aussi notre estime doit augmenter et nous porter à dis- tinguer celui qui, par son génie et sa persévérance, a su vaincre tous les obstacles. Et quand, par une fatalité qui n'est que trop commune, ces hommes d'élite, loin de trouver quel- que appui au début de leur carrière, y rencontrent non seu- lement les difficultés inhérentes à l'art, à la science qu'ils ont embrassée, mais mille autres empêchements capables d'arrêter dans leur élan les déterminations les plus fermes, telles que des obligations pénibles, des difficultés d'existence, épreuves incessantes dans lesquelles ils ne peuvent être soutenus que par l'amour passionné de félude, par le sentiment du devoir, par la confiance en celui de qui tout dépend, qui mesure les 26