Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                I




246               BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
des peuples et dans leurs habitudes, sait bien encore le flétrir*
et en faire justice.
   L'honorable auteur de ces Considérations désire donc une
réforme dans notre Code, en même temps qu'il la propose au
ministre piémontais, et cette réforme, nous l'avons dit, consis-
terait dans l'adoption de la loi napolitaine. D'après cette loi,
un contrat de mariage se rédige et se règle préalablement chez
l'officier civil, mais il n'aura son plein et entier effet que par
la consécration religieuse , qui doit le suivre. De cette façon ,
l'Eglise et l'État gardent chacun leur droit respectif ; il n'y a plus
lutte sur ce point entre ces deux puissances, et la société trouve
une forte garantie de moralité et de calme dans la soumission à
une loi dont l'oubli amène de si lamentables suites.
    Les motifs qui doivent porter à adopter les dispositions du
Code napolitain sont présentés par M. Sauzet avec une raison
honnête et élevée, à laquelle vient s'ajouter l'autorité de son
 nom. L'éloquent orateur fait circuler dans ces quelques pages
une noble chaleur d'âme, et nous ne doutons pas qu'on ne lui
 sache gré de se déclarer ainsi fermement pour les idées vrai-
 ment civilisatrices et progressives.
                                          F-Z. COLLOMBET.]



               L'ANTIDEMON DE MASCON.
                                    ou
HISTOIRE PARTICULIÈRE ET VÉRITABLE DE CE QU'UN DÉMON                     *
  A FAIT ET DIT A MASCON EN LA MAISON DU SIEUR FRANÇOIS
  PERRAULT, ministre du Sainct Evangile. Nouvelle édition,
  donnée par M. PHILIBERT LEDUC. — Bourg en Bresse, 1853,
  grand in-18.

   L'éditeur de ce volume sait unir à d'aimables et gracieuses
facultés poétiques les goûts patients et éclairés du bibliophile ;
il n'y a pas très-longtemps que nous eûmes à signaler la pu-
blication faite par lui du Testament de l'historien Guichenon , et
l'on doit bien d'autres curieux travaux à M. Philibert Leduc.