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86 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. les champignons sont la cause accessoire, et non efficiente de la maladie ; ils l'aggravent, mais ne la produisent pas. Les insectes nommés acarus sont à tort accusés des désastres qui nous affligent; ils en profitent, et ne les occasionnent point. Le fléau, selon M. Chinard, prend sa source dans le sol, dont certaines parties constituantes ont subi des modifications chimiques, par suite des influences météorologiques. Le résultat de ces modifications a été d'augmenter les proportions de la matière gélatino-albumineuse fournie à la sève. Celle-ci, en circulant dans la plante, rejette cet excédant sur les par- ties vertes, et selon l'état hygrométrique et la température de l'atmosphère, d'où M. Chinard présume que tout moyen employé pour combattre le principe du mal doit agir sur le sol, et avoir pour but de lui imprimer de telles modifications qu'il ne puisse plus fournir aux plantes un excédant de géla- tine et d'albumine végétales ; en d'autres termes, il faut ramener le sol à son état normal. Telle est la conclusion de ces curieuses Recherches de M. Chinard ; nous ne pouvons que l'indiquer. Si nous voulions suivre l'auteur dans ses développements, il faudrait transcrire une partie de ce petit Mémoire. F.-Z. C.