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CHRONIQUE. L'Académie de Lyon a tenu, le 14 décembre, une séance solennelle dans laquelle on a entendu les discours de réception de trois de ses membres: MM. A. deBoissieu, G, Hainl et Alexis Jordan. Le premier des récipiendaires a lu un remarquable Éloge de feu Grégorj et de ses ouvrages. M. Jordan avait pris pour sujet : de l'origine des variétés des végétaux cultivés pour les besoins «le l'homme, mais une indisposition ne lui ayant pas permis de prononcer son discours, c'est M. Mulsant qui s'est chargé de le lire. M. George Hainl, académicien d'ancienne date déjà , a payé enfin son tri- but ; il s'en est acquitté avec beaucoup de convenance et d'esprit. Il a du reste publié, pour quelques amis seulement, son discours de réception: ce curieux et intéressant travail est une habile esquisse de l'histoire de la Mu- sique à Lyon depuis 1732 jusqu'à 1852; nous en reproduirions les endroits principaux, si nous ne devions former un chapitre spécial des documents que l'auteur a retranchés de son manuscrit, et mis à notre disposition. Ce ne sera pas la partie la moins attachante d'un discours où elle ne popvait entrer, parce qu'elle eût dépassé les bornes d'une lecture publique. Ont été reçus membres de l'Académie de Lyon : M. Valentin Smith et M. Guillard, chef d'institution. — Nous nous bornons à annoncer l'apparition d'un Précis historique et pratique sur les Diathèses, par M. le docteur Baumes (Lyon, Charles Savy, 1852, in-8). Nous en rendrons compte dans une de nos prochaines li- vraisons. —La Société d'architecture de Lyon qui avait mis au concours pour l'année 18S2 l'étude d'un projet de Bourse et de Tribunal de Commerce à élever sur la masse des terrains faisant face à l'Hôtel-de-Ville, place des Terreaux, a, dans sa dernière séance, décerné le prix consistant en une médaille d'or, à M. Clair Tisseur, un de nos collaborateurs. On se rappelle que M. Clair Tisseur avait secondé M. Bonnet sculpteur, dans la composition qui a obtenu le prix au concours ouvert pour l'épée offerte au général Castellane. — La troisième partie de la Bibliographie lyonnaise du XVe siècle, par M. Antoine Péricaud, vient de paraître. On y remarque même profonde connaissance des dates et des auteurs, même érudition que dans les deux premières parties. En regard du frontispice, est une marque de Jehan du