Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.                 85
   Sous le nuage épais qu'un vent d'orage roule,
   Le ciel se voile-t-il comme se ferme l'Å“il ?
   La sympathique mer s'assombrit, et sa houle
   Rend au noirfirmamentnuit pour nuit, deuil pour deuil.
   Le ciel se pare-t-il de sa couleur de fête,
   A tous les horizons brille-t-il clair et pur ?
   Au même instant la mer à son image est faite ;
   C'est le même sourire et c'est le même azur.
   Admire cet accord, et dis, beauté que j'aime,
   Si je m'unis à toi par un nœud moins réel !
   Non, cher ange, entre nous l'harmonie est la même :
   Mon âme est une mer dont t'es yeux sont le ciel.
  Tes grands yeux adorés sont-ils voilés d'une ombre,
  Triste pressentiment, souvenir douloureux ?
  Soudain mon âme souffre, elle pleure, elle est sombre,
  Mon âme est une mer sous un ciel ténébreux.
  Tes yeux de séraphin aux cils de blonde soie
  Versent-ils du bonheur les sourires flottants,
  Mon âme tout à coup s'illumine de joie,
  Mon âme est une mer sous un ciel de printemps.
  Tes yeux, enfin, tes yeux, à l'heure de l'extase,
  Osent-ils dire : Amour ! amour et volupté !
  Mon âme à leur ardeur s'étincelle et s'embrase,
  Mon âme est une mer sous le soleil d'été.




   M. le Dr Chinard, membre du Comice agricole de Beau-
jeu , a publié dernièrement des Recherches sur la cause
première de la maladie de la vigne (Villefranche, in-8° de
24 pp.). L'auteur de ces Recherches ne croit pas à la pré-
sence des champignons dont on a souvent parlé. Suivant lui,