Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  ET DU CANTON DE TRÉVOUX.                       27

devait pendant sa vie au dauphin de Viennois et à l'archevêque
de Lyon. Mais Armand, son fils, refuse de renouveler son hom-
mage au sire de Beaujeu, et voit sa terre de Beauregard confis-
quée en 1346. Mécontent de la sentence, Armand lève des troupes
et fait des dégâts sur les terres de Dombes. Le sire de Beaujeu
met le siège devant le bourg de Beauregard, qui était déjà envi-
ronné de murs. Le bourg se rendit tout de suite, mais le château
tint quelques jours et ouvrit ses portes le 31 mars. Ce fut alors
sans doute qu'Edouard établit à Beauregard le siège de sa jus-
tice pour toutes ses terres en Dombes.
   En 1367, le sire de Beaujeu fit hommage à Paris au comte de
Savoie, pour sa seigneurie de Beauregard, hommage que Louis
de Bourbon renouvela en 1407 et racheta plus tard en 1409.
   En 1377, dans une guerre entre le sire de Beaujeu et le comte
de Savoie, Beauregard fut assiégé par ce dernier et pris d'assaut.
Le comte le rendit par un traité en 1380.
   En 1401, la justice de Dombes passa de Beauregard à Trévoux,
qui venait d'être acquis par les sires de Beaujeu ; elle y revint en
1483 et en fut retirée pour toujours en 1502.
   En 1404, Jean de Bourbon, sire de Beaujeu, fit mettre une gar-
nison à Beauregard pour se précautionner contre les troupes du
duc de Bourgogne qui assiégeaient Villefranche.
   En 1420, la duchesse de Bourbon, dame de Beaujeu, résolut
d'habiter le château de Beauregard , et y fit faire des agrandis-
sements considérables ; on en fit encore en 1501 et 1567.
   En 1460, on fit fortifier le château contre les troupes du duc
de Savoie, et de même en 1465, au temps de la Ligue du bien
public, dans laquelle était entré le prince.
   En 1502, Beauregard n'était ni bien clos ni bien peuplé ; en
1509, la recette des péages de la Saône y fut transportée de
Belleville.         >
   En 1552, Henri II, roi de France, vendit la seigneurie de
Beauregard à Clémence Viate, femme de Jean Albissa, conseiller
du roi; elle la revendit en 1555 à Jean Baronat, conseiller au
Parlement de Grenoble ; mais le prince de Montpensier la racheta
en 1572 pour 9,650 livres.