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28                            HISTOIRE DE LA VILLE
   En 1563, Beauregard fut pris et pillé par les calvinistes de
Lyon, qui venaient de prendre et de saccager Trévoux.
   En 1614, quatre foires furent établies à Beauregard .- le jour
de saint Hilaire, 15 janvier ; le 24 mars ; le jour de sainte Anne,
le 26 juillet, et le jour de saint François, le 4 octobre. Ces foires
ne subsistent plus.
   En 1840, Beauregard fut à moitié détruit par l'inondation de
la Saône.
   Beauregard n'offre maintenant aucune trace des murs qui
l'entouraient, mais c'est un lieu assez vivant et traversé par la
route départementale de Villefranche à Villars : on y voit un beau
pont suspendu sur la Saône, un débarcadère, un port où l'on
débarque du charbon, des pierres, du plâtre, et où l'on embarque
du vin pour Paris. Il y a des fours à chaux et une brasserie de
bière.
   On y trouve deux écoles ; celle des garçons a une trentaine
d'élèves ; celle des filles, tenue par les sœurs de Saint-Joseph,
compte un égal nombre d'enfants.
   Beauregard est la résidence d'un receveur à cheval des contri-
butions indirectes.
   Le territoire, qui est très resserré et le moins étendu de l'ar-
rondissement, produit toute espèce de céréales, de fruits et sur-
tout beaucoup de vin. Limité à l'ouest par la Saône, au nord par
un petit ruisseau nommé la Roche, qui le sépare de Fareins et
d'un hameau qui semble la continuation du village, et qu'on
appelle Beauregard-les-Fareins, il est encore arrosé par un autre
ruisseau appelé le Nougant, qui se jette comme le premier dans
la Saône.

                                  GIVRIEUX
                              A un myriamètre de Trévoux.

 a* zone. Chaque habitant a trois hectares 37 ares. L'hectare donne /\i fr. $7 c. de revenu.


  Civrieux faisait partie du Franc-Lyonnais, de l'archiprètré de
Dombes ; le Chapitre de Lyon nommait à la cure. La section de
Bussige, ancienne paroisse, faisait partie de la Bresse, mande-