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toute l^étendue de leur terre, cens qui était de la moitié
des charbons, à la charge par les seigneurs de payer la moitié
des frais d'extraction, ou, s'ils le préféraient, du quart net
sans frais du charbon extrait (1).
  Les comtes de Jarest ne possédaient pas encore la seU
gneurie de Saint-Etienne ni le droit de patronage à la cure
de cette paroisse. Ce fut Brian, premier du nom de SainU
Priest, qui en fit l'acquisition des chanoines et comtes de
Lyon, en échange de la terre de Sainte-Foy-1'Argentière,
Ce contrat est de 1355.
   L'abbaye royale de "Valbenoîte était déjà renommée. Fondée
par Pons Durgel, elle vit cette famille pieuse, héritière des
comtés de Jarest, venir déposer ses restes sous les dalles de
sa sainte basilique. Lors des incursions des Anglais, elle obr
tint, en 1373, du roi Charles V, l'autorisation 4e se faire clore
de tours et de fossés.
   Montbrison n'avait pas encore le privilège de ville. Les
seigneurs du Forez résidaient à Lyon dans leur hôtel de
Roanne ou dans leur château de Sury-le-Comtal. Le père
Fodéré rapporte un litre du 28 septembre 1428, par lequel
le bourg de Montbrison obtint le droit de se fajre clore de
murailles.
   Saint-Etienne n'était également qu'un bourg, mais d'une
certaine importance, puisqu'il était administré par des con-
suls qui donnaient des ordres pour la sûreté des habitants,
pommaient aux divers offices et réglaient toutes les affaires
de la communauté. Le titre le plus ancien qui en fasse men-
tion, est en date du 28 décembre 1410, c'est un contrat d'ac-
quisition d'un terrain dit le Pré de la Foire. Ce n'est qu'en

   (1) Le titre le plus ancien qui existe à cet égard est une transaction du t8 fé-
vrierl521, entre Brian de Lavieu, seigneur deRoche Grand-Vieux, écuyer, qui
avait une censive dans l'enclave de cette terre, et Martin Chagnon, censitaire
et empbyteote de Grand-Vieux. Celle pièce authentique, ainsi qu'un grand
nombre d'autres de ce genre, se trouve entre les mains de M. Neyron de Sainl-
Julien, propriétaire actuel du château de Roche-la-Molière.