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   Dieu vous chasse ; rentrez, sous le fouet des Prophètes,
       Dans vos cavernes de voleurs.
   Au nom du temple en deuil de ses splendeurs ternies,
        De tous les cultes profanés,
   Au nom de l'amour même et des choses bénies
       Soyez maudits, soyez damnés !




                              EPILOGUE.




Ah ! même en servant Dieu, que la colère est rude !
Ah ! qu'elle laisse au cœur de sombre lassitude ;
Qu'il est dur de mêler l'anathème à ses chants,
Et qu'on souffre à frapper, même sur les méchants !
Ah! malheur au mortel investi de la lyre,
S'il la garde montée au ton de la satire ;
S'il lance l'ironie et le mépris par choix,
S'il s'arme enfin du fouet plus d'une seule fois !
Sois doux et patient, même à l'heure ou nous sommes,
Demande à Dieu pardon d'avoir maudit les hommes,
Pour frapper sans péch^il faut pouvoir guérir,
Il faut, comme Jésus, aimer jusqu'à mourir.



Cherche, ô poète, cherche une douce fontaine
Pour t'y purifier de cet instant de haine ;
^""•on.ïs a u x chami">"   a n y flots s o n s 1P<* "">'"•" <*.-*•**••*•--'