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511 cie nos amis qui, ayant le goût des lettres, demandait ail sortir du grand Séminaire à entrer comme professeur dans une des écoles cléricales. Ce n'étaient ni les avantages de la position, ni le besoin personnel qui dictaient cette demande. Il était jeune; il avait quelque richesse, quelque intelligence, et il pouvait prendre aisément une autre route. L'un de MM. les vicaires généraux, chargé du département des études, fit subir à ce jeune homme des questions inconvenantes en ce qui regardait sa fortune; ne trouva sur d'autres points que des reproches à lui adres- ser, et, après l'avoir tenu un quart-d'heure sur la selette, voulant enfin lui laisser quelque espérance, lui dit avec un air sucré et précieux : Revenez me voir; je vous protégerai. On ne voulut pas de la protection, et le jeune homme un peu découragé rentra dans le monde, où il est encore. Le même protecteur était un jour sollicité en faveur d'un élève de petit séminaire, lequel savait compenser par les plus heureuses dispositions sa pauvreté native^ Il y eut une réponse négative et dure ; le recommandé Nfut renvoyé à la charrue, mais il faut dire que celui qui don- nait si peu d'accueil à une juste requête, n'était pas né lui- même aux Tuileries. Et c'était une fatalité que l'esprit mesquin et turbulent de cette administration ; elle avait le don de presque tout gâter par un ardélionisme étrangement niais, dans cer- taines rencontres. Une des grandes préoccupations qui la travaillaient, c'était l'envahissement de l'hérésie. L'hérésie était partout, suivant elle. Qui donc a oublié M. l'abbé CÅ“ur forcé de s'expatrier, parce que, après ses débuts dans la chaire de la Primatiale, on ne voulut plus qu'il an- nonçât chez nous la parole de Dieu ? M. CÅ“ur exilé comme MM. Dufaître et Deguerry, on alla s'attaquer Ã