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           Et, les naseaux enflés et la gueule enflammée?
           Arrive au but couvert de l'épaisse fumée
                      Qu'il vomit en courant.

                  Ce monstre puissant et bizarre,
                  A qui l'antiquité barbare
           Eût donné pour séjour les antres de Pluton,
                  N'est plus, dans le siècle où nous sommes,
                  Qu'une Å“uvre de la main des hommes,
                  C'est la machine de Fulton.

   Nous voudrions multiplier nos citations ; mais l'espace
nous manque. L'auteur, du reste, va livrer son poème à
l'impression, et nous pourrons alors lui consacrer une plus
complète appréciation.
   La peinture encaustique a fourni, à M. Rey, matière à une
savante dissertation. Cette précieuse recette, retrouvée dans
ces derniers temps, est encore peu connue, malgré les travaux
de M. de Montabert et les encouragements des puissances de
France et de Bavière. Les œuvres produites à l'encaustique
bravent l'action du temps. Déjà nos peintres de renom l'em-
ploient dans les peintures à la fresque dont l'église de la
Madelaine a orné les murs de plusieurs de ses chapelles.
M. Martin Daussigny, notre compatriote, a cherché à propager
chez nous cette découverte dont les ruines de Pompeï et
d'Herculanum nous ont révélé les inaltérables résultats.
   M. de Montherot, auquel est dévolu le soin de clore la
séance, s'en tire toujours avec bonheur, et il sait, par sa verve,,
exciter dans l'assemblée l'hilarité la plus franche. Cette fois il
avait mis son esprit au service d'un paradoxe et d'un quipro-
 quo. Voici, faute d'espace, une seule de ces pièces :

       QUIPROQUO A UNE EXPOSITION DE TABLEAUX.

  Vivent les barbouilleurs et leurs tableaux à rire !
Le médiocre : fi!... mais j'adore le pire :
Le grotesque ou le beau charme seul mes regards;