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422 <&txt vxht d mourir! Il fallait mourir jeune fille, Quand le front, de roses paré, Tu marchais naïve et gentille, Le cœur, de toi-même ignoré ; Ou bien encor quand ta résille. Laissait tomber tes noirs cheveux Sur les franges de ta mantille Qui flottaient aux vents avec eux ! Il fallait mourir, quand rieuse, Devant nous, jeunes étourdis, Tu courais libre et radieuse Comme l'oiseau du paradis ! Le souvenir de ton image A peine un jour aurait duré... Nous aurions dit tous : c'est dommage ! Et nul peut-être n'eut pleuré ! Des heures doucement sonnées Ont passé depuis, et l'amour T'a confié deux destinées Dont lu lui devras compte un jour ; Il est trop tard, déjà s'élance Dans la vie un enfant joyeux,