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JtcaWmte îre Ctjom SÉANCE DU 1 4 JANVIER 1 8 4 0 . DISCOURS DE RÉCEPTION DE MM. PAYY ET MULSANT. L'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts, a tenu sa séance publique, le 14 janvier, au palais Saint- Pierre, devant une assemblée choisie et trop nombreuse, pour le petit espace qu'elle devait occuper. M. Soulacroix, appelé, cette année, à présider la docte Compagnie, a ouvert la séance en regrettant que l'absence d'un des membres, chargé de donner le compte rendu des travaux de l'année, ne lui permit pas d'en faire le rapport. Il a félicité l'Académie sur ses deux nouveaux titulaires, dont l'un, entomologiste distingué, repré- sente une branche des sciences naturelles, et dont l'autre est l'organe des sciences morales plus importantes encore pour la société, puisqu'elles doivent l'éclairer dans sa marche. C'était chose nouvelle pour l'Académie, que la réception d'un prêtre, car depuis longtemps elle n'avait pas eu d'ecclé- siastiques. M. l'abbé Bonnevie fut admis autrefois, il est vrai, mais son discours de réception est encore avenir. La présence de M. l'abbé Pavy était, sans doute, pour beau- coup dans l'affluence que l'on a remarquée ce jour-là à l'Académie. On voulait savoir quel serait le langage du brillant professeur d'histoire ecclésiastique. Le sujet du dis-