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trente-un chapitres, et l'histoire conséquemment d'au ta rit
de pèlerinages. Ce volume présente ceux du mois de maL
La portion scientifique est traitée avec un soin scrupuleux;
le style est pur et net, parfois coloré, quand le sujet le
demande.
                                            F.-Z. C

ELOGE HISTORIQUE DE G.-A. BOUCHET, ancien chirurgien-major de
  l'Hôtel-Dieu de Lyon, par le docteur ROUGIER , secrétaire-général de là
  Société de Médecine de Lyon.
   Le docteur Bouchet était un de ces hommes rares qui lais-
sent après eux de sincères regrets et de longs souvenirs. Jamais
médecin lyonnais ne jouit d'une popularité plus large et mieux
justifiée. Sa mort fut une calamité publique et les larmes
qu'elle fit répandre couleront longtemps encore. La Société
de Médecine de Lyon est donc bien venue à déposer un nou-
vel hommage sur cette tombe déjà saluée du dernier adieu par
plusieurs de ses membres. Elle a su trouver un éloquent
inlerprète de ses regrets et de ses sentiments dans son secré-
taire-général, M. le docteur Rougîer, qui, dans cette circons-
lance^ a réclamé le privilège de ses fondions pour parler une
fois encore de celui qui fut son maître et son ami. Eloge du
cœur de Bouchet, ce discours fait aussi l'éloge du pauégiriste,
qui a compris que, dans la profession médicale surtout, rien
ne rehausse plus un beau talent que son alliance intime avec
les qualités du cœur. Ecrite avec la simplicité élégante et la
chaleur du style que l'on rencontre si rarement dans les éloges
académique, cette notice restera comme un monument élevé
par la médecine lyonnaise à l'un des hommes qu'elle s'enor-
gueillit le plus d'avoir compté dans ses rangs et occupera une
place honorable dans la biographie des Lyonnais dignes de
mémoire.                                            C. F.

                        CHRONIQUE LOCALE.
   La chaire de notre Eglise de Saint-Jean est aujourd'hui magnifiquement
inaugurée par la parole d'un jeune prédicateur, qui appartient à une famille
connue dans cette ville, M. l'abbé Déplace. Il est difficile de porter plus loin,
dans l'éloquence religieuse, la force d'une logique lucide et pénétrante, !a
gravité d'une science ferme et serrée, le sentiment enfin d'une morale prati-
que et vivifiante. M. l'abbé Déplace, dont le genre se rapproche quelque peu
de la manière de l'abbé de Ravignan, nous semble s'élever à sa hauteur
presque, et cela, sans ambition de phraséologie, sans contention d'esprit,
car l'orateur se fait oublier, mais il frappe par une dialectique serrée, et
par un sentiment qui remue et passionne vivement.