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Greppo ; et de l'hébreu, suivant M. Nolhac. L'hypothèse
de ce dernier est ingénieuse. Nous remarquerons, toutefois,
une grave méprise concernant le sens de deux mots grecs.
M. Nolhac veut que dans J K ^ V , ce mot-ci soit au plu-
riel. Or, il n'en est rien; xùlpm est un simple génitif,
demandé par ÉW.
   A l'époque où parut la dissertation de M. Greppo, et où
M. Nolhac publia dans le Réparateur la note aujourd'hui
réimprimée, on fit courir l'épigramme suivante :
       Pollux veut que du grec vienne le Choiera,
       Et Baruch de l'hébreu. Johanneau vous dira
       Qu'il pourrait bien venir du pays de Cocagne,
       S'il ne penchait déjà pour la Basse-Bretagne.
       Qu'il nous vienne des Goths, des Grecs ou des Hébreux !
       Entre vous le débat, Messieurs, je m'en rapporte ;
          Mais savez-vous, morbleu! ce qui m'importe ?
           C'est que jamais il ne vienne en ces lieux.

   La troisième brochure de M. Nolhac porte le titre de
Proposition faite à l'Académie, en 1838, de placer, dans le
lieu de ses séances, les portraits de quelques-uns de nos conci-
toyens, qui lui ont appartenu, et qui ont droit à notre souve-
nir. L'intention de cet écrit n'a rien que de louable. M. Nolhac
demande aussi,! avec raison, que les noms de quelques rues
soient changés, et l'on comprend, en effet, que de vaines
dénominations, saugrenues ou inconvenantes, devraient être
effacées de nos murs.
                                       F . - Z . COLLOMBET.