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419 hanc, quw clinice vocatur, etc. (1) ; et ailleurs : înquarlanis medi~ cina clinica propemodum nihil pnllet (2). Martial a employé clini- cus pour medicus : Clinicus Herodes trullam subduxcrat œgro, etc. (3). Dans un autre endroit, il l'appliquait également à un médecin, mais en jouant sur le mot, en lui donnant un double sens, qui forme le trait de l'épigramme : Chirurgus fuerat, mine est vespillo Diaulus : Cœpil quo poterm clinicus esse modo (4). Plus tard, enfin, nous voyons un poète chrétien, Prudence, désigner Esculape comme clinicus deus (5). Les inscriptions nous en fournissent encore de nouveaux exem- ples : Gruter nous en a conservé une qui nous fait connaître un per- sonnage ainsi nommé et qualifié : P. DECIMIVS P. L. EROS ME- RVLA MEDICVS CLINICVS CHIRVRGVS OCVLARIVS, etc. (6). Dans le recueil de Reinesius, on trouve aussi un : TI. CLAYDIVS. IVLIANVS. MEDICVS. CLINICVS. COH. IIII (7). De ces diverses citations littéraires ou monumentales, il résulte évidemment que l'expression de clinicus était employée chez les an- ciens, soit pour désigner l'exercice spécial d'une des branches de l'art de guérir, soit dans un sens moins déterminé, et comme syno- (1) I\r<«.fo's<.,XXlX, 1. (2) Ibid. XXX, 11. • (5) Epigr. IX, 97. (4) Epigr. I , 51. C'est de cette épigramme que Boileau, si heureux, pour l'ordinaire, dans l'usage qu'il faisait des poètes anciens, nous a laissé celle imitation bien médiocre: Paul, ce grand médecin, l'effroi de son quartier, Qui causa plus de morts que la peste et la guerre, Est curé maintenant, et met les gens en terre : Il n'a point changé de métier. (5) Apolh.,\. 20S. (6) Inscript, anliq., p. CCCC, 7. (7) Syntag.inscvipl., p. 611, Vil.