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429 en essayant de disputer à l'oubli un nom qui me semble digne de ne point mourir tout entier, je n'ai cédé qu'à la sincérité de mes convictions. J.-P. POINTE. Observations sur les sensations. — Dans ce mémoire incomplet, se déve- « loppe principalement cette pensée : « Quand nous n'avons en vue que « de rétablir l'intégrité des fonctions naturelles et vitales dans les maladies « qui semblent dépendre de leur altération, et que nous nous bornons aux « remèdes intérieurs paraissant naturellement les plus convenables à ce but, « nous négligeons le meilleur de tous les moyens, c'est à dire l'exercice ac- « coutume des fonctions animales. » Dissertation sur l'origine, la nature, la propagation et le traitement des mala- dies vénériennes. Institutions de médecine, où l'on a rassemblé les principes élémentaires les plus vrais, les plus utiles et les plus nécessaires à l'art de guérir; fondés sur la doctrine de Sthal et sur celle des meilleurs auteurs. — Après avoir résumé les différents systèmes médicaux, l'auteur de cet ouvrage, dont la première par- tie seule existe, passe à renonciation de la méthode à suivre pour étudier la science d'ue manière convenable. Une des premières conditions est, suivant lui, l'acquisition des connaissances physiques, ou de la matière, qui compren- nent l'anatomie et la physique proprement dite. La seconde condition est l'étude de la matière vivante ou des fonctions ; et la troisième est celle de l'ame, ou de son influence sur le corps vivant. Enfin, plusieurs autres ouvrages : un Traité du cancer ; des observations et réflexions sur quelques maladies soporeuses et spasmodiques ; d'autres sur les effets du rapprochement du feu dans les maladies chirurgicales ; des mémoi- res sur la médecine expectante et la médecine agissante, e t c . , etc. Voilà , certes, de nombreux écrits, qui déposent de l'activité laborieuse, du savoir expérimenté d'H.-J. Pointe, de sa constante application à étudier les phénomènes de la nature dans l'état normal ainsi que dans l'état anormal de l'homme, et qui, s'ils eussent, en partie du moins, été rendus publics, n'au- raient été sans utilité ni pour les élèves ni pour les praticiens.