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XXXIV. M. ARLÉS-DUFOUR Un mot sur les Fabriques étrangères de soierie ; Lyon et Paris, Bohaire, in-8», 1835. Lyon, cité noble et splendide, jetée entre deux fleuves qui l'élreignent de leurs embrassements et qui lui apportent les tributs lointains des peuples, fut autrefois, comme il est aujour- d'hui , le lien merveilleux des nations et de leurs rapports commerciaux. Souvent, lorsque, plus jeune que je ne suis, j'errais dans ces rues silencieuses el dépeuplées qui mènent de la chapelle de la vierge à cette vaste nécropolis, au nom si pro- saïque de Loyasse, j'ai pris plaisir à réédifier le passé, à res- susciter devant mes yeux les grands souvenirs qui dorment sous la poétique terre de la colline ; je croyais voir m'apparaî- treles antiques figures qui passèrent aussi par là ; je cherchais à démêler tous ces costumes effacés, à comprendre tous ces accents dont il ne reste pas de trace. Car , sur ce plateau de