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ïtetme dramatique. DE LA DANSE FRANÇAISE ET DE LA DANSE ESPAGNOLE, A PHOPOS DE MM. CAMPRUBI ET DE M lle COLORÉS SERAL. • TIOBi • En France nous sommes éminemment danseurs, et, sous ce rapport l à , comme sous bien d'autres , aucun penple ne sau- rait nous disputer le sceptre de la légèreté. Dans nos théâtres , la danse tient une place qu'il serait impossible de remplir par un autre genre de spectacle , et nous inscrivons nos danseurs renommés au nombre de nos premiers artistes. Pour la plu- part de nos beaux fils , un ballet représente sur terre le para- dis de Mahomet et les filles de Terpsichore, les houris du pro- phète. Nul ne peut se donner comme un modèle de la fashion s'il n'a pas attaché à son char une de ces nymphes au pied léger. Mais la danse n'est pas seulement en honneur au théâtre , elle est, dans nos salons, le but de toutes les soirées , de tou- tes les grandes réunions. Elle est l'Eldorado ardemment dé- siré de nos daines , l'espérance quelles bercent pendant des mois entiers ; elle est la réalité de bien des illusions et la com-