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403 MM. de la Justice. Ce fut sans doute d'après les rapports adressés par lui à la Cour , qu'il intervint un arrêt du Conseil, en date du 30 juillet 1632 , tout-à -fait favorable au Consulat, et qui en cas,- sant les sentences de la Sénéchaussée , déclarait déchus les sieurs Berod et Laure. Cette fois , ce fut à MM. de la Commune d'htu milier leurs adversaires en faisant publier à son de t r o m p e leur victoire et le rétablissement définitif de l'audience de police en leur Hôtel. Il est juste de dire que ce récit d'une lutte bisarre est tiré des procès-verbaux consulaires , et que si l'on pouvait consulter ceux que MM. de la Sénéchaussée ont sans doute fait dresser de leur p a r t , on y trouverait probablement les faits présentés «pus une autre couleur. ( Communiqué par M. ./. Morin. ) FONDATION pjD PETIT-COLI-KGK. Par contrat du 16 novembre 1628 , Mme la comtesse de Gadaigne avait donné une somme de 24,000 livres aux Pères jésuites du collège de la Trinité , à condition d'établir du côté de Four- vière une maison pour l'enseignement des trois basses classes. Les Jésuites pour se conformer à cette condition avaient fondé la maison appelée depuis le Petit-Collège. Le Consulat appelé à donner son aj(*f