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MM. de la Justice. Ce fut sans doute d'après les rapports adressés
par lui à la Cour , qu'il intervint un arrêt du Conseil, en date du
30 juillet 1632 , tout-à-fait favorable au Consulat, et qui en cas,-
sant les sentences de la Sénéchaussée , déclarait déchus les sieurs
Berod et Laure. Cette fois , ce fut à MM. de la Commune d'htu
milier leurs adversaires en faisant publier à son de t r o m p e leur
victoire et le rétablissement définitif de l'audience de police en
leur Hôtel.
  Il est juste de dire que ce récit d'une lutte   bisarre est tiré des
procès-verbaux consulaires , et que si l'on        pouvait consulter
ceux que MM. de la Sénéchaussée ont sans           doute fait dresser
de leur p a r t , on y trouverait probablement     les faits présentés
«pus une autre couleur.

                  ( Communiqué par M. ./. Morin. )




                     FONDATION pjD PETIT-COLI-KGK.


   Par contrat du 16 novembre 1628 , Mme la comtesse de Gadaigne
avait donné une somme de 24,000 livres aux Pères jésuites du
collège de la Trinité , à condition d'établir du côté de Four-
vière une maison pour l'enseignement des trois basses classes.
Les Jésuites pour se conformer à cette condition avaient fondé
la maison appelée depuis le Petit-Collège. Le Consulat appelé à
donner son aj(*f