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              écoliers et la populace l'accompagnèrent jusqu'à son domicile en
              le huant et en lui lançant des pierres. La police intervint ; deux
              ou trois écoliers ainsi qu'un taffetatier furent arrêtés, et le tumulte
              cessa. Antoine Nivoley et les six professeurs tinrent le collège jus-
              qu'à l'installation des Pères de l'Oratoire, qui n'eut lieu que vers
              la fin du mois de juin 1763. Les Jésuites quittèrent bientôt Lyon
              pour se rendre dans le comtat Yenaissin. (Extrait des notes ma-
              nuscrites jointes à deux pièces d'un recueil de la Bibliothèque de
              Lyon, n° 23385. Voyez aussi la plainte rendue par le procureur
              du roi, M. Peyssoti de Bacot, le même jour, 2 avril.)

1829. 1.   Mort, à Paris, de M. le marquis d'Herbouville, pair de France , an-
             cien préfet du Rhône.
1361. 2.   Bataille des Tards-Venus, livrée près de Briguais, à trois iieues au-
              dessous de Lyon. L'armée française est mise en déroute ; plusieurs
              seigneurs restent sur la place; le général et son fils sont mor-
              tellement blessés. Art de vivifier les dates, 1,600. —En ce temps
              là le duc de Berry était lieutenant du roi dans lé Lyonnais. Ord.
              des rois de France, V, 218 , 218.
•1805. »   FoHdation de la société des Amis du Commerce et des Arts. (Indicateur
              de 1810 , page 93. Bulletin de Lyon du 28 floréal, au XIII.)
1775. 3.   Délibération consulaire portant qu'il sera payé 300 livres à l'auteur
               du Mémoire qui aura le mieux traité les Moyens de procurer la meil-
              leure eau aux citoyens de celte ville. — « En 1646, dit Poullin de
               Lumina (Hisl. de Lyon, page 2 7 5 ) , le défaut d'eau dans la partio
              de la ville située entre les deux rivières, fit former le projet de
              construire des pompes sur le Rhône, pour la distribuer dans des
              fontaines, qu'on se proposait d'établir dans les différens quartiers
              et qui auraient servi à l'ornement de la ville et à l'utilité publique ;
               mais celte entreprise n'eut pas lieu, soit que la grandeur dé la
               dépense eût découragé, ou que l'alternative des grandes crues
               et des grands abaissemens du lit de ce fleuve, en eussent fait pré-
               voir l'exécution impossible. Les Romains s'y étaient pris d'une
              façon à en éterniser le succès. Ils avaient pris l'eau du Rhône à
              quelques lieues au-dessus de la ville, et l'y avaient fait conduire
               par un canal, ou espèce de béai, pour me servir du langage usité
               dans ces provinces, qui, longeant les coteaux qui bordent ce
               fleuve , venait aboutir à l'endroit où est le bassin de Saint-Clair,
               d'où l'eau se distribuait dans les différens quartiers, pour le net-
               toiement des rues et l'usage public. La pente extraordinaire de ce
               fleuve leur avait donné toute la facilité qu'ils avaient pu souhai-