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282 Quoiqu'il en s o i t , mon a m i , et malgré ces observations que tu ne dois cependant pas trop généraliser, j'ai vu une belle fête , conçue par le patriotisme, exécutée par le génie, honorée par la présence du malheur et de la vertu , et favorisée par tout ce qui peut embellir une fête , un beau soleil, un beau s i t e , et au milieu de toutes ces beautés naturelles , cent mille hommes li- bres , ou s'élançant vers la liberté. La Philosophie, au m o m e n t où les r e p r é s e n t a i t sont au milieu du chemin qui conduit à la m o n t a g n e , leur dit : Avant dfc recevoir voire hommage et vos vœux , De louer vos vertus, de célébrer nos jeux, le dois, représentans, [pour vous et pour moi-même, En vous donnant mon cœur, vouloir que tout vous aime, Je dois , à l'univers , à la postérité , Apprendre que par vous régna la liberié. Mais pour y parvenir , il faut à votre ouvrage , L'accord de la nature et les devoirs du sage ; Il faut que ces humains, dans les mondes nouveaux. Ne soient plus méconnus dans vos vastes travaux , Et que le scélérat, marchand de chair humaine , Voie libre la vertu, le crime sous la chaîne. Par ma voix, citoyens, ils réclament leurs droits ; Ils demandent à vivre et mourir sous vos loix ; Et moi, pour votre honneur, pour l'honneur de la Francis, Celui de la nature , et votre récompense, 'Je veux qu'en ce beau jour, par un sage Décret, Que leurs fers soient rompus, et mon vœu satisfait. Les voyez-vous, courbés, sous leurs chaînes honteuses. Exprimer les accens des âmes vertueuses, Et vous dire : <<*0 Français ! ne nous oubliez plus ; « Laissez-là la couleur, et voyez nos vertus : « Nés libres, comme vous, comme vous, Patriotes, » Nos cœurs doivent nous mettre au rang des Sans-Cuioli.es. » (i). Que vois je ! mes amis, vous avez su prévoir Mes vœux et leurs désirs, l'honneur et le devoir. Comment! ce bon Décret, qui les rend à la.France. ( M Les ïcprCserctans lui présentent !e Décret, do ïii liberté ries lïcgïe;