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La typographie lyonnaise prend de jour en jour un remarquable essor, et nous
allons voir bientôt renaître les beaux temps des Griphe, des Aaisson, des de Tour-
nes , des Dolet, des Rigaud. Leur digne successeur , M. Louis Perrin , nous donne
successivement de belles publications, qui lui font le plus grand honneur : c'est
vraiment le Didot de notre ville. Ainsi nous avons eu LA VIE DE BAYAKT et L'HISTOIUE
DE PALANUS, COMTE DE LYON, MISE EN LUMIÈRE JOUXTE LE MANUSCRIT DE LA BIBLIOTÈQUE DE
L'ARSENAL , p a r M. d e Terrebasse ; puis sost venues les OEUVRES COMPLÈTES D'HORACE,
magnifique édition polyglotte, signalée à l'exposition de 1834. M. J. B. Monfal-
c o n , l'auteur de ce bel ouvrage , doit p u b l i e r , avant la fin de Janvier, un ANA-
CRÉON POLYGLOTTE , sur le plan de I'HORACE. M. Monfalcon nous promet pour 1834
un TUÉOCRITE , qui sera plus tard suivi d'un VIRGILE. On ne saurait trop encourager
de pareilles entreprises, qui tendent à répandre dans notre ville l'amour des lettres
et des solides études.
ANATHEME.
Le cri le plus fort de désespoir et de colère , que jamais bouche d'homme ait
jeté contre les autres hommes , nous l'avons de nos jours surpris sur les lèvres
d'un p r ê t r e . Peu de livres ont eu le retentissement des PAROLES D'UN CROYANT ; p e u
* Sous ce titre , dans chacune de nos livraisons , nous analyserons les productions du mois , e
nous suivrons ainsi le mouvement intellectuel de la cité.