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27 pas qu'on pûl jamais mourir : cl pour nous ce fui un chagrin comme nous n'en avions jamais e u , des réflexions comme nous n'en avions jamais faites, et ces réflexions en oui amené bien d'autres. — Ou fuit un grand pas dans la vie le premier jour ou l'on vient à penser à la m o r l ! — le lendemain , le surlendemain on cherche encore son vieux grand-père, car on a bien de la peine à comprendre qu'il ne doit plus revenir et bien des jours se sont écoulés avant qu'on ait pu se rendre compte de ce mot si triste à entendre : il est m o r l ! Moi qui n'ai connu mon vieux grand-père que dans mes plus jeunes a n n é e s , je me souviens de loutcela. El parmi toutes les circonstances qui se pressent dans ma m é - moire quand je songe à l u i , il en est une qui m'a frappé. C'était à la campagne; nous faisions ensemble une de ces bonnes promenades que nous aimions t a n t , — il ne se prome- nait jamais sans m o i , mon vieux grand-père; car nous étions si bons amis l'un et l'autre que nous ne pouvions nous quitter : m o i , croquant un gros raisin le long de la r o u t e , courant à droite, à gauche, devant, derrière, puis venant lirer le pan de son habit brun et jouer avec les glands de sa vieille canne de jonc à p o m - meau blanc , lui causant et r i a n t , nous cheminions tous deux par un beau chemin et un beau soleil. — Toul-à -coup il me vint à l'esprit de jeter dans un grand fossé le raisin que je tenais à la main. — Non pas, me dit mon vieux grand-père, ce serait mal, il ne faut jeter que ce qui ne pcul plus servir à rien. — Mais, grand- papa , que veux-tu que j'en fasse de ton raisin i' je n'ai plus faim. — Eh bien! mon a m i , il y en a d'autres qui ont faim , et il faut toujours songer aux autres Et je vis mon vieux grand-père chercher dans sa poche un bout de ficelle, puis attacher avec beaucoup de peine au haut d'un mur le raisin dont je ne voulais plus, et quand il cul fini, il me d i t : « Vois-tu, d'autres qui auront faim seront bien aises de le trouver ce raisin-là , et si lu l'avais jeté dans le fossé il n'aurait profité à personne. » C'est fort peu de chose que ce trait-là . — Je ne sais pourquoi il est resté dans ma mémoire à tel point que rien ne saurait l'en effa- cer. — Il est un âge où toutes les impressions, bonnes ou mau-