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352 LES BEAUX-ARTS A LYON.
les compagnies, soit de justice, finances et autres. »
Nous n'avons pas découvert quelles relations existaient
entre ce peintre et Jean Ruel, peintre habile, originaire de
Picardie, suivant Clapasson (1), et dont l'église Saint-Paul
avait un bon tableau, le Trépas de saint Joseph : nous
inclinons, malgré le changement de prénom, à voir
le même artiste dans les deux citations.
« BB. 205, 4651. Mandement de 150 livres à François
Rambaud pour les dessins sur toile qu'il a faits pour les
tentures en tapisseries destinées aux deux chambres du
Consulat d'été et d'hiver.
« BB. 206, 4652. Mandement de 453 livres au jésuite
Antoine Virys pour la peinture de la perspective du jar-
din de l'Hôtel-de-Ville à laquelle il avait travaillé pen-
dant trois mois.
« BB. 208, 4654. Lettres de naturalisation accordées
par le roi à Jacques Hulg-el, peintre né à Anvers et do-
micilié à Lyon depuis vingt ans.
« BB. 242, 1657. Mandement de 80 livres à Laurent
Lagneau pour les peintures en forme de tapisseries exé-
cutées par lui dans la salle de la Conservation. »
En 4660, est un souvenir de Pierre Mignard, le peintre
au pmceau moelleux est plein d'afféterie qui, protégé par
Louvois, succéda à Lebrun : il reçoit 4 520 livres du con-
sulat pour quatre portraits du maréchal de Villeroy >
un grand destiné à la chambre du Consulat et trois pe-
tits (2). Plus tard, en 4675, on lui demande une copie du
portrait qu'il a fait du roi (3).
(1) Description de Lyon, p. 184.
(2) Archives de Lyon, BB. 215 et AÂ, 123 — Voir Dargenville, IV,
79 — Florent Lecomte, III, 173.
(3) BB. 231.