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                                 POÉSIE.                              347
              A vous, surtout, jeune Souchier,
           À votre muse gracieuse,
           Je laisse le soin de broyer,
           Sur la palette merveilleuse,
           Toutes les splendides couleurs
           Qui de notre chère patrie
           Révéleront les belles fleurs
           Et son péplum de broderie.

             A vous, Soulary, le sonnet !
           A vous ce tout petit « Village, »
           « Ces deux ruisseaux de cabinet »
           Qui susurrent vers votre plage... ! (1)

              Sur votre beau théorbe d'or,
           A vous de chanter votre ville,
           Et son grandiose décor,
           Et son peuple à l'esprit habile !
                                           Une   DAUPHINOISE.



   (1) On se souvient que M. Soulary. dans une de ses plus belles poésies,
a chanté Lyon, sa patrie, qu'il appelle un village et le Rhône et la Saône
qu'il appelle deux ruisselets.