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                       NOTICE SUR TREVES.                       143


   Le Tartaras, voisin de Trêves et dit chemin de fer
                 et non situé au Pilât.

    Nous gravissons Tartaras, continue Jean Duchoui, Tartaras
 oà les habitants exploitent eux-mêmes, aux environs, des affleu-
rements de houille.
    11 n'est pas douteux que cette localité ne soit bien le Tartaras
voisin de Trêves.
    Jean Duchoui ne dit pas qu'il soit situé sur la montagne du
Pilât, puisqu'il prend cette montagne dans son ensemble, mais
qu'il en est voisin ; fmitimus.
   Au reste, voici la traduction de son texte latin :
   « Sur les confins de la montagne s'élève un village d'un nom
formidable. Les habitants le nomment encore aujourd'hui Tarta-
ras ; et ce n'est pas sans raison. Ces villageois font un com-
merce de charbon, qu'ils extraient en creusant le terrain sous
le grès, à l'aide de galeries souterraines.
   « La superficie des terres, comme on peut le voir, n'est jamais
dénudée par leurs travaux ».
   Voici, ai: surplus, la note que M. Drian, savant minéralogiste, a
ajoutée à la traduction de M. Mulsan :
   « Le village de Tartaras est situé près du chemin de fer de
« Givors à Saint-Etienne (vis-à-vis le village de Trêves), où il
« se trouve un lambeau de terrain houiller détaché de celui
< de Rive-de-Gier. »
 >
   11 reste deux conclusions a tirer de ces deux textes :
   La première, qu'il est intéressant d'apprendre, que déjà à cette
époque reculée on tirait du charbon des affleurements de la pre-
mière couche.
   Aussi cette mention est-elle la première où il soit parlé de la
houille du départemnt de la Loire.
   La deuxième, qu'il ne peut rester aucun doute sur la situation
de Tartaras, limitrophe de Trèvesjjjet voisin du Pilât.
   Son église est une ancienne chapelle d'un prieuré de bénédictins.