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  144                       NOTICE S O TRÊVES.
                                      R
    Jean Duchoul, était de Longes, comme nous le verrons dans
 la suite, avant de le suivre dans son voyage pour Longes, deux
 observations sont nécessaires :
    1° 11 est très-raisonnable dépenser que, d'après la connais-
 sance exacte qu'il avait des lieux, puisque tous les ans il allait
 herboriser dans sa propriété de Longes, ainsi qu'à Piiat, il aura
 écrit sou voyage dans son cabinet, et l'aura achevé à Longes,
 ou vice versa ;
    2° Il a compris sous le nom de Pilât tout le versant nord du
 Gier jusqu'à Givors.
    Nous avons, d'ailleurs sur ces deux opinions, l'assentiment
 de M. Mulsan lui-même, savatat professeur, poète charmant et
 traducteur fidèle de ce voyage au mont Pilât, qui jouissait parmi
 les Gaulois d'une célébrité égale àcelie de l'Olympe chez les Grecs.
    Or, dans les conditions que nous venons d'indiquer, Jean
 Duchoul partit de Lyon en compagnie de deux amis et collabo-
rateurs, en 1555, sous le règne de Henri II ; longèrent ainsi la
rive droite de la Saône, chantée par le poète genevois ; traver-
sèrent Ouilins, fabrique de poterie gallo-romaine, Briguais et les
Barolles, célèbres par la défaite de Jacques de Bourbon par les
Tards-Venus en 1362; la Montagne du Roi, Moatagoy, la chasse
du Roi, Chassagny, la terre de Notre-Dame des Bois, Saint-An-
déol ; la plaine du Totum-Latus , Saint-Jean-de-Toulas , le
Castrum-d'Algorî, Dargoire, dont le village, est dans une gorge
profonde où coule la tranquille Lozange entre deux rangées de
maisons apppartenant, l'une à Tartaras, l'autre à Dargoire, de-
meuré célèbre par ses belles foires.


tanlr, appelée tantôt Chol, tantôt Chou!, qui a donné pîusieurSjhommcs re-
marquables dans les lettres, tels que Guillaume Duchoul, habitant de Lyon,
père de Jean Duchoul, auteur estimé ; —Zaeliarie Chol, noble habitant de
Rive-de-Gier, nous a laissé une, rclalion détaillée d'une terrible inondation
du Gier.
   Le mari de Françoise Chol, Mathieu Brun, habitant dans cette ville,
en 1784, notaire à Longes, fut envoyé par ses concitoyens à)Lyon pour
élire des députés aux Etats généraux de 1789.