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LES BEAUX-ARTS â LYOM. i ï î>
Nous citerons entre autres une suite de 23 petites pièces
gravées en partie au burin et en partie à l'eau-forte pour
le missel romain de Voisin.
Françoise Bousonnet-Stella (1) aidait sa. sœur Claudine
et n'a signé aucune estampe ; Pernetti cependant dit qu'elle
a gTavé d'après son oncle 68 planches des ornements an-
tiques formant un recueil de sculpture et 50 planches de
vases, cassolettes, salières, chandeliers, formant un recueil
pour l'orfèvrerie. Née à Lyon en 1638, Françoise mourut
à Paris en -1691.
Antoinette Bousonnet-Stella ('!), née en 164-1, morte en
'1676, était la plus jeune des nièces de Jacques Stella.
On connaît d'elle plusieurs estampes à sujets religieux
d'après différents maîtres ; ^es douze apôtres, d'après
Jacques Stella et un petit maître inconnu ; le Jugement
de Paris, d'après un bas-relief antique ; Eémus et Romulus
allaités par une louve, d'après un tableau d'Antoine Bou-
sonnet ; Y Entrée triomphale de l'empereur Sigismond Ã
Mantoue, d'après une frise qui existe encore dans le palais
duT, à Mantoue, et qui a été exécutée en stuc par François
Primatice sous la conduite et sur les dessins de Jules Ro-
main. Gravée à l'eau-forte en 25 feuilles, cette dernière
estampe, pièce capitale de l'œuvre d'Antoinette, a été
publiée en 1675 et fut dédiée à Monsieur de Colbert. La
planche de dédicace porte « Antonia B. Stella, sculp.
Claudia B. Stella, escudit '1675 » (3).
Nous n'avons pas voulu séparer les membres de cette
(1) Iluber Rost, VIÃ, 224. — Pernetti, II, 34.
(â) Huber Rost, VII, 224, — Pernetti, II, 34.
(3) Mariette pense que cette frise a été gravée sur des dessins
qu'Antoine Bousonnet-Stella avait faits à Mantoue.
Le musée industriel possède un exemplaire de cette magnifique
estampe.