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 LE PAGE DD BARON DES ADRETS
                              SUITE (1).




   Blancon, éperdu de douleur, interdit de cette attaque
incompréhensible et ne sachant à quoi attribuer et ces
paroles furieuses, et cette chute, et cet évanouissement,
Blancon jette ses regards autour de lui et aussitôt il
donne des ordres
   Â l'extrémité de la place, hors des remparts du cloître
ébreché, est un hôtel élégant où il trouvera des soins ; il
commande à la foule tumultueuse, qui s'ouvre et l'ac-
compagné ; des soldats, des officiers saisissent avec pré-
caution le général, lui oient son armure et le portent
doucement sur leurs bras ; ils entrent dans la cour dont
ils referment la porte pour la préserver de l'envahisse-
ment des curieux, ils montent le perron et installent le
malade , toujours sans connaissance , sur un lit que le
maître de la maison met avec empressement à leur dis-
position. Blancon veille au chevet du monrant et attend
avec anxiété la venue du médecin.
   Pendant qu'il considère, ému et troublé, son général,
son ami, celui pour qui si volontiers il donnerait sa vie
et qui l'assaillait avec tant de fureur, la maison est
troublée, les domestiques vont et viennent, les maîtres
offrent tout ce qu'ils possèdent et préparent, les premiers
secours, enfin le médecin est annoncé.
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