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446 LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRIN Mais voici que ma femme réclame ma place pour dire quelques mots affectueux à Mme Lacuria. Que de choses pourtant nous aurions à nous dire ! Que de sujets, hélas ! trop intéressants, sur lesquels j'aimerais à avoir votre avis, vos idées! Ce sera pour notre première entrevue. Mais à quelle époque pourra-t-elle avoir lieu? En attendant, je vous embrasse tendrement et vous prie d'être notre inter- prète près de votre chère femme et de sa bonne et respec- table mère. Votre ami bien affectionné, Hte FLANDRIN. Paul vous embrasse de tout son cœur. Auteuil, 29 juin 1862. MON CHER LACURIA, Votre lettre, en donnant un peu plus de consistance à votre projet de venir à Paris au mois d'août, aurait dû nous remplir de joie ; mais comme de notre côté nous en avons un qui nous éloignerait à la même époque, nous avons été fort contrariés. Cependant comme le nôtre est très ambitieux et même un peu téméraire pour des gens comme nous, la chose est un peu douteuse. Figurez-vous que nous vou- drions, si les santés le permettent, faire une pointe sur