page suivante »
LETTRES D ' H I P P O L Y T E FLANDRIN 2)7 Il y a quelque temps que j'ai reçu une lettre de Janmot. Il allait mieux. Je m'en suis réjoui de tout cœur, mais ça a-t-il continué ? En savez-vous quelque chose ? Pour vous envoyer ces mots, j'ai cherché longtemps votre adresse. Enfin en voici une. Lorsque vous me parliez à Lyon du voyage de votre frère, j'avais de belles espérances de travaux. Je les ai encore, elles seront même augmentées, mais rien ne se décide, et après un si long temps je ne peux pas parler d'une manière plus positive que la dernière fois. Mais aussitôt qu'il y aura quelque chose de fait je vous en avertirai afin qu'on me dise s'il serait toujours dans les mêmes disposi- tions. Si on me donne ce dont on parle depuis longtemps, j'en aurais fièrement besoin. Ce serait un secours, une aide que j'apprécierais bien. Paris, ce 18 novembre 1845. MON CHER AMI, Je vous remercie de la bonté avec laquelle vous nous avez aussitôt donné des nouvelles de votre voyage et de votre arrivée. Je suis bien aise que vous n'ayez pas souffert en route de l'indisposition qui vous tenait encore un peu