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                LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRIN                        253

l'avons perdue et venons seulement de la retrouver. Nous
en profiterons.
   Adieu, mon ami. Présentez nos respects à vos parents,
et Dieu veuille vous accorder tout le bonheur que je vous
souhaite. Rappelez-moi au souvenir de M. Paul (5) et
faites-lui nos amitiés ainsi qu'à Clément (6).

   Votre ami dévoué,
                                      Hippolyte FLANDRIN.




                                       Paris, ce 25 février 1842.




           MON CHER LACURIA,


   Nous avons reçu avec joie votre chère lettre et celle de
Mme Lacuria. Je ne viens pas aujourd'hui y répondre, mais
seulement vous en accuser réception et vous en remercier,
car j'ai été bien malade, mes bons amis, et n'ai pas encore
la force d'écrire un peu longuement. Depuis plus d'un mois
une fièvre rhumatismale m'a jeté par terre avec tant de vio-
lence et réduit à une telle faiblesse que ma convalescence
marche bien lentement. Cependant je dois au bon Dieu
bien des grâces et des remercîments, non seulement pour


  (5) L'abbé Paul Lacuria, qui existe encore à Paris.
  (6) Clément Lacuria, peintre et frère cadet de Louis, mort il y a
quelques années.