Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
22       LE CENTENAIRE DE L'ASSEMBLEE DE VIZILLF

généraux. Voici en quels termes, d'une condescendance
toute paternelle, le roi accordait ce vote exceptionnel aux
États de Romans :

  « A nos très chers et bien-aimés les gens des trois États
« de notre province de Dauphiné, représentés par leur
« commission intermédiaire :

   « Nous vous avons fait avertir par nos Commissaires en
votre Assemblée ouverte à Romans, le I er décembre, que
vous pouviez, avant de vous séparer, appeler et vous réunir
cent quarante-quatre nouveaux représentants des trois États,
librement et régulièrement élus à cet effet dans votre pro-
vince, suivant le plan de règlement qui avait été proposé
par l'Assemblée générale du pays et procéder avec eux à
l'élection des vingt-quatre personnes des trois Ordres qui
devaient être députées par le Dauphiné aux États libres et
généraux de notre royaume, dont l'ouverture était annoncée
alors pour le 30 janvier. Les ayant convoqués depuis pour
le lundi 27 du présent mois d'avril, en notre ville de Ver-
sailles, nous vous mandons et très expressément enjoignons
qu'incontinent la présente reçue, vous ayez à faire avertir les
vingt-quatre députés des trois États choisis et nommés dans
les séances de votre Assemblée des i er janvier et jours
suivants, pour qu'ils aient à se rendre dans notre dite ville
de Versailles, ledit jour 27 du présent mois.
    « Les assurant que de notre part, ils trouveront toute
bonne volonté et affection, pour maintenir et faire exécuter
tout ce qui aura été convenu entre nous et lesdits États, soit
relativement aux impôts qu'ils auront consentis, soit pour
l'établissement d'une règle constante dans toutes les parties
de l'Administration et de l'ordre public. Leur promettant de
demander et d'écouter favorablement leur avis sur tout ce