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                LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRlN*             449

vous. Adieu. Mais avant de vous quitter, je vous remercie
de l'intérêt que vous prenez à la santé de ma chère femme
que vous nous avez à tous deux si bien prouvé. Oui, elle
va mieux, Dieu nous a écoutés. Voilà six mois presque
bons. Puisse-t-elle ainsi continuer. Prions toujours, et
vous avec nous !... Vous, mon cher Lacuria, vous avez été
souffrant aussi, mais j'espère que ça n'a pas laissé de traces.
Je le désire. Paul, Aline et leurs enfants vont assez bien
en ce moment, mais ils vont aussi tirer de leur côté : ils
viennent de louer à Fontainebleau.
   Soyez mon interprète, celui de ma femme et de mes
enfants près de Mme Lacuria, et recevez mes embrassements
bien sincères.

     Votre ami,
                                   Hippolyte FLANDRIN.




    N» 6 — Décembre 1S8S.